Le départ est assez tôt à 07.40 chez moi, pour cueillir Max et Tom et prendre la route vers Rochfontaine avec trois autres voitures pour arriver vers 09.45 à l'entrée de la carrière dans une file. Le temps formidable a attiré un bon nombre de plongeurs et nous dérobons les dernières places disponibles sur le parking de la carrière. Guy prend tout de suite l'organisation en main en ramassant les brevets pour s'inscrire dans le bureau.

En se demandant des règles du trafic subaquatique dans cette petite carrière avec tellement de plongeurs lors de la visite de la mise à l'eau, les premiers plongeurs étaient déjà prêts à partir pour se sauver de la grande foule en attente.


Après avoir fait les palanquées, on est parti tous les dix minutes pour assurer à tour de rôle la surveillance en surface. Avec Thomas V. je m'immerge pour cette nouvelle aventure dans une eau de 9°. Au bord la mauvaise visibilité est la conséquence du grand nombre de plongeurs, mais après quelques mètres on rencontre déjà les premiers restes de l'époque à laquelle la carrière se trouvait encore en service. Puis en arrivant au premier mur, la visibilité s'améliore et on descend au long de celui-ci en passant par des tuyauteries jusqu'au premier plateau. Au deuxième plateau un remorqueur attend notre visite et au retour passant par le côté nord au bout de l'avion de chasse, un banc de poissons avec quelques grands carpes nous laisse passer un bon moment à cet endroit avant de reprendre direction vers la sortie.

Vraiment étonnant qu’on a rencontré seulement deux ou trois palanquées lors de la plongée, mais en faisant surface, le petit chemin du parking au bord de l’eau s’est rempli de plongeurs équipées, les uns en montant, les autres en descendant. Pauvre Milou, qui a voulu faire sa première plongée avec sa nouvelle caméra pour faire un petit film de la plongée, a perdu le caisson lors de la mise à l’eau et était en train de chercher dans l’eau brune et plein de plongeurs son nouveau matériel. Tous les plongeurs du SACL l'ont aidé à retrouver le bijou et finalement c’est John qui a succès.

Puisque la cuisine est surchargée avec cet afflux, on a pris seulement à 14.00 le déjeuner pour replonger une heure plus tard. La deuxième plongée ressemble à la première sauf qu’on a trouvé encore d’autres détails comme le Porsche ou le voilier. Un petite bière lors du débriefing avec la photo en groupe obligatoire termine une belle petite sortie dont tout le monde est satisfait, sauf Tom qui n’a rien vu le matin « Wat ass dat en S….. ! », légèrement désorienté l’après-midi « An wéini machen ech meng Sieste ? » et qui se plaint des pauvres vaches pendant le retour « Wat sin déi esou ellen ! »